Du côté de Tsaralalàna, plusieurs magasins sont ouverts tôt le matin afin d'approvisionner les consommateurs, tandis que les commerçants ambulants et les marchands de légumes ont étalé leurs marchandises dans les rues. « Il y a moins de tensions dans notre quartier. J’ai donc décidé de recommencer à vendre, même si les clients se font encore rares », témoigne Saholy, vendeuse d'ustensiles de cuisine à Ambodin'Isotry. Une longue file d’attente est constatée devant les magasins de distribution et grossistes de produits de première nécessité (PPN), de kits d'hygiène et de nettoyage, malgré le fait que les prix sont encore élevés à cause des difficultés d’approvisionnement, selon les commerçants.
Plusieurs écoles ont également repris les cours. Les professeurs ont plutôt opté pour les révisions, puisque la moitié des élèves sont encore absents. Des parents préfèrent encore attendre la stabilisation définitive de la situation avant d’envoyer leurs enfants en classe. Ils ont le choix, selon les établissements scolaires. Tout un chacun est responsable de la sécurité des élèves. Toutefois, plusieurs secteurs d’activité restent encore prudents.
Si le retour aux activités apporte de l'espoir pour certains, beaucoup s’interrogent à propos de l’avenir. En attendant, la population reprend peu à peu ses activités.
Anatra R.